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Une parenthèse à Lanzarote – Photographie de voyage

25/03/2020

Lanzarote. Espagne. Février 2020.

Plusieurs années que nous rêvions de cette destination. Quand on parle des Îles Canaries, ce qui revient souvent ce sont des images de plages, mer et soleil. Pourtant, même si on ne crachait pas sur tout ça, bien évidemment, ce qui nous intéressait c’était plutôt le côté sauvage et préservé de l’île. Les volcans, les décors lunaires, le sable noir. Et malgré le grand nombre de touristes qu’il doit y avoir en pleine saison, je vous avoue que pour un mois de février nous avons été gâtés. Pourquoi ? Parce qu’il y avait du monde, mais pas trop. Parce que nous avons eu un soleil qui a su nous faire oublier la grisaille de ce long hiver. Et parce que les paysages que nous a offert l’île étaient largement à la hauteur de ce qu’on espérait.

Nous sommes parties quand ici, en France, un certain COVID-19 commençait à s’installer dans des conversations. Nous avons été durant une semaine complètement coupé de ce qui se passait, sans prendre la mesure de ce qui nous attendrait à notre retour. Alors, en ça aussi, ce fut une vraie parenthèse car nous avons profité sans jamais se soucier, sans jamais imaginer le danger qui allait petit à petit s’installer.

Bref, c’est suffisamment sur toutes les ondes pour que je n’en rajoute une couche, alors je vais revenir au sujet beaucoup plus sympa de mon article : Lanzarote ! Si Lanzarote n’est pas encore envahie de grands complexes balnéaires, et j’en passe, c’en est pour beaucoup grâce à un homme, qui s’est investi pour garder la nature de son île. Cet homme porte le nom de Cesar Manrique. Pour être tout à fait honnête je ne connaissais rien de lui avant ce voyage et je suis bien bien loin d’être calée en art. Pourtant, nous avons tous été captivés par son travail. Nous qui adorons le génie de Gaudi, nous avons retrouvé chez Manrique ce brin de folie et ce même intérêt pour la nature.

Nous avons logé sur Arrecife. En soi, ce n’était peut-être pas le meilleur choix : beaucoup plus de monde, difficulté à se garer et Arrecife est loin d’être l’endroit le plus charmant de l’île. Mais finalement le hasard a plutôt bien fait les choses puisque notre passage aux urgences aura tout de même été largement facilité par cette proximité.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi nos aventures sur Instagram, notre petite s’est sentie très mal au début de notre séjour et sans raison apparente. Nous avons donc passé de longues heures aux urgences à attendre que quelqu’un prenne notre demande au sérieux. Puis au milieu de la nuit elle a semblé retrouver toute sa forme et nous avons donc pu rentrer. De retour en France, nous avons bien évidemment fait un petit check-up chez notre pédiatre. Et le fruit de notre discussion servira peut-être à d’autres parents, c’est pour cela que je vais le partager ici. Nous n’en sommes pas certaines à 100% mais l’explication à tout ça semblerait venir de notre ascension du Volcan Monte Corona. Nous avions envisagé l’altitude, mais nous étions montés beaucoup plus haut lors de nos randonnées en Écosse. Par contre, j’ai trouvé des informations expliquant que le Monte Corona pouvait encore dégager un peu de gaz. Et il serait probable que ce soit ce gaz qui ait intoxiqué notre fille. De plus, comme elle était allaitée, elle était, à chaque tétée, confrontée une nouvelle fois à la toxicité de ce gaz absorbé. La barrière hémato-encéphalique étant plus perméable chez les bébés, cela expliquerait que seule notre fille ait ressenti des symptômes. L’avenir nous dira si c’était bel et bien lui le responsable, mais il est certain que nous serons beaucoup plus attentives à ce genre d’informations lors de nos prochaines escapades. Alors si jamais vous gravissez le Monte Corona avec vos enfants : prudence ! Nous avons croisez beaucoup d’enfants lors de la randonnée mais les plus petits sont sans doute plus sensibles.

Mise à part ce moment assez traumatisant pour des parents, le reste des vacances s’est bien déroulé et nous nous sommes régalés. En une semaine nous avons largement eu le temps de faire le tour de l’île, de découvrir les coins et visites plus touristiques, mais également de nous perdre le temps de quelques randonnées. C’était dépaysant et qu’est-ce que ça faisait du bien !!!

Depuis notre belle escapade en Écosse (vous pouvez d’ailleurs retrouver des photos et mon récit sur le blog de Queen For A Day) le besoin de repartir se faisait ressentir et nous ne pouvons que conseiller cette petite parenthèse, parfois surréaliste à la vue de certains paysages. Je vous laisse découvrir tout ça.

A bientôt,